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Philippe Lamoureux peintre sculpteur

 

Vision  et parcours artistique

 

M. Philippe Lamoureux naît le 5 juin 1945 à Beauharnois.

 

Dès son plus jeune âge, dessin et peinture le passionnent  Avant même d’entamer son parcours scolaire, le jeune Philippe est fasciné par les arts visuels. Quelques années plus tard, il développera aussi  un vif intérêt pour la sculpture et jamais son inspiration ne se tarira. 

 

Itinéraire académique

 

En 1966, il obtient un baccalauréat ès arts au Collège Mont St-Louis.

 

En 1971, il achève avec succès sa Maîtrise en  Philosophie à l’Université de Montréal.

 

Dès 1971, Philippe  Lamoureux enseigne la philosophie au Cégep du Vieux- Montréal.

 

Les années qui suivront seront ponctuées de nombreuses expositions et activités en arts visuels.

 

Expositions et animation 

 

Hiver 1974, l’artiste participe au Symposium de sculpture sur glace du Cégep du Vieux- Montréal. Cette même année, Philippe expose ses réalisations  à titre de participant à l’Atelier 3D, qui met aussi en lumière les œuvres d’autres  étudiants du  Cégep du Vieux -Montréal. L’événement L’Ifoyalée est commenté par Pierre Vallières dans un article du journal Le Devoir daté du 10 mai 1974. M. Vallières réserve d’ailleurs  une « mention spéciale » aux murales de Philippe  Lamoureux.

 

Parallèlement, dans sa région,  Philippe expose, notamment dans la promenade du  Centre d’achats de Valleyfield, où ses toiles et ses sculptures seront appréciées par de nombreux visiteurs. Un vernissage de ses œuvres aura lieu en janvier 1975 au défunt restaurant Patenaude à Beauharnois, l de M. Lamoureux.

 

Bien que l’artiste, quelques années plus tard, voyagera et s’inspirera tant  des  paysages français, bretons que ceux de Terre-Neuve, du  Nouveau-Brunswick,  de la Nouvelle-Écosse,  jamais il ne négligera son intérêt pour la région qui l’a vu naître. Toujours soucieux de revitaliser la vision culturelle de l’art visuel dans son milieu, M. Lamoureux, organise, (de pair avec le groupe Triangle, formé de Pierre Couture, Jean-Louis Courteau et Philippe Lamoureux) un ‘happening’ au collège St-Viateur à Beauharnois en 1980.  Une vidéo de cet événement est d’ailleurs disponible sur internet. Pierre Nadeau était présent pour interviewer (dans le cadre de son  émission ‘ l’Observateur‘ à Radio-Canada)  les trois membres de Triangle. Pour l’occasion, les trois artistes sont couchés dans des cercueils. L’image est forte, dérangeante peut-être aussi mais c’est une occasion pour Triangle  de signaler que, l’art est bien vivant, en passant paradoxalement par cette métaphore de ‘la mort dans l’art’, dénonçant au passage le fait que plusieurs artistes peintres ne sont reconnus qu’après leur trépas. Le public est au rendez-vous et  le groupe profite aussi de cet événement pour publier un manifeste qui exprime  sa vision artistique.

« L’art est l’enfant du désir non celui du besoin. Il est ce qui se fait.

Ainsi, pâtes et couleurs deviennent VISION, matière et formes hantent l’espace. (… ) Avant de mourir, nous vivons et sommes là.» Vu les circonstances, c’est de manière bien audacieuse que Lamoureux, Courteau et Couture nous permettent d’entrer dans leur univers pictural.

 

D’ailleurs ce ne sera pas la dernière audace de M. Philippe Lamoureux, car tout au long de ses découvertes, il  explorera les multiples possibilités de la matière en créant, à l’aide de pigments, tel un alchimiste, de nouveaux mélanges de  textures et  de couleurs dans l’espoir d’obtenir, une teinte, un contraste, une rugosité, une anfractuosité inattendus au sein de ses créations. Privilégiant souvent ‘les techniques mixtes’, l’artiste se renouvelle sans cesse. Pour l’avoir bien connu, je peux vous affirmer qu’il arrivait que  Philippe peigne   ses sculptures et, d’une façon toute personnelle, en vienne a carrément ‘sculpter’ ses tableaux. L’acrylique, l’huile, le bois, le fer, peu importe la matière, il avait toujours l’habitude de la travailler avec une ingéniosité, une intrépidité, une curiosité rarement égalées. Gaia, la déesse Terre, l’inspirait car elle était pour lui la métaphore absolue propice à  résumer sa passion pour la matière. En effet, la source principale de sa démarche créatrice était intimement liée aux matériaux qu’il avait entre les mains. « Quand je peins, je suis celui qui vit à la périphérie du visible, habitant du globe oculaire, traceur de terres pour l’œil, d’espaces pour l’esprit.  Je commence un tableau, je ne sais pas quand il sera fini ni ce qu’il sera, fini. Il s’achèvera avec la fin de l’élan, comme la fin d’un amour. J’ai cette intime sympathie avec les matériaux qui fait de moi un amant disposé à peindre » C’est ainsi que Philippe résumait son cheminement d’artiste.

 

Il n’est donc pas étonnant que l’amoureux Philippe se soit intéressé à l’art de l’icône. Au début des années 1990,  il suit des cours d’iconographie auprès de Titu  Dragutescu. Mais notre explorateur ne tardera pas à dévier de la pratique exhaustive de l’art de l’icône pour y ajouter sa touche toute personnelle en utilisant, outre la peinture à l’œuf, d’autres mixtures de son propre cru. Durant cette période, il organisera quelques vernissages, notamment à la galerie Fra Angelico. Par la suite, il créera une station de chemin de croix (un bas relief peint et sculpté de façon admirable) qu’il exposera en compagnie d’autres artistes attachés à cette même galerie.

 

Entre temps, de 1976 à 1996, Philippe ne chômera pas.

 

En 1976 il participe à une exposition-animation pour le Centre d’Art la Gaucheroise; l’événement a lieu à la Bibliothèque Nationale de la Ville de Montréal.

 

En 1977, exposition-animation de sculpture et de peinture à la Polyvalente de Châteauguay, à l’occasion des Jeux du Québec.

Toujours en 1977, l’artiste expose des sculptures à la Salle Bonaventure du Reine-Élisabeth, à l’occasion du 1er Salon de l’homme, aux côtés du designer D’Allégret, du sculpteur suisse Gerson, du peintre automatiste Lise Gaucher et de la  sculpteure Louise Fontaine.

 

De 1978-1980, il anime de façon continue des ateliers de peinture au Centre des Loisirs de Beauharnois.

 

En 1979, au Centre Culturel Vanier de Châteauguay, de nombreuses toiles et sculptures de l’artiste sont découvertes par le public. À cette occasion le Ministre des affaires culturelles Denis Vaugeois fait l’acquisition pour le Musée du Québec, d’une sculpture sur pierre intitulée Le coq

 

De 1980 à 1988, P. Lamoureux sera actif de diverses façons en participant notamment au festival de Jazz de Montréal par le biais d’une expo de peintures à la Galerie Les Arts  sur la rue St-Denis. À cette époque, ses œuvres seront aussi présentes dans divers cafés et bistros de sa région. 

 

En 1986, le 7 juin,  la Galerie La Stoa expose les œuvres du Frère Jérôme, de Philippe Lamoureux et d’autres artistes tels que Renaud Boucher, Conrad Legault et Christiane Savoie. Toujours très intéressé et stimulé par le contact d’autres artistes, Philippe continuera d’entretenir des liens avec le Frère Jérôme dont il appréciait particulièrement l’œuvre.

 

De 1987  jusqu’au début 2000, Philippe continuera de peindre tout en enseignant la Philosophie au Cégep du Vieux Montréal. Ce seront des années au cours desquelles il participera à des vernissages principalement organisés par le galeriste M. Michel Jacques, directeur de Fra Angelico. Il écrira aussi quelques articles dans la revue L’atelier publiée par La Maison d’Art Fra Angelico. Comme je le disais plus tôt, l’art de l’icône l’intéressera particulièrement durant cette période.

 

Ensuite, quelques voyages suivront et le peintre se consacrera beaucoup aux paysages et aux natures mortes. Mais jamais il n’abandonnera sa passion  pour l’abstraction picturale, la sculpture et ses autres explorations de la matière qui, en tout temps, stimuleront  sa démarche artistique.

 

 

Durant les années 2000 à 2008 Philippe se consacrera d’abord à sa production picturale, exposant même à l’occasion en Belgique et à Terre-Neuve. 

 

2012 : Février à mars. La Galerie Marie et Pierre Dionne accueille les œuvres de l’artiste.

 

Jusqu’à plus récemment, soit en  2013,  M. Lamoureux exposait ‘Beauharnois vu du large’ à l’occasion du 150e anniversaire de la ville de Beauharnois.  La thématique de ce projet étant  Beauharnois et le lac Saint-Louis. Il s’agissait de  paysages à l’huile et à l’aquarelle qui mettent en valeur la beauté de la région. 

 

Sa dernière exposition aura lieu du 4 septembre au 14 octobre 2013 au Bistro café et Délices sur la rue Ellice à Beauharnois. Conjointement avec la talentueuse artiste Odette Michaud, Philippe Lamoureux propose ses œuvres les plus récentes. 

 

 

Le 21 mars 2015, Philippe décède après un an de lutte contre le cancer. Il était âgé de 69 ans. 

http://www.jalarin.com/2015/03/m-philippe-lamoureux/

 

Heureusement l’œuvre de l’artiste est toujours vivante. Vous pouvez notamment découvrir son parcours en visualisant les vidéos sur YOU TUBE. 

E Lamoureux

Philippe Lamoureux artiste peintre sculpteur.

autres vidéos...

Diffusion Art Média LÉONEL JULES

 

Hommage vidéo du peintre Léonel Jules à Philippe Lamoureux

 

 

 

 

 

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